Curieusement, Hermien, la vache limousine qui réussit à s’échapper des
abattoirs et se cachait (et peut-être encore, c’est le cas au moment où j’écris !), dans une
forêt à l’Est des Pays-Bas, tout en venant la nuit se nourrir dans les
étables avoisinantes sans jamais se faire prendre, - information
de l’émission 28’ sur Arte, animée par
Élisabeth Quin et ses chroniqueurs qui l’annoncèrent en début février dernier, plus, sur le ton de la rigolade (avec raison d’ailleurs
pour nous sortir de la morosité des nouvelles pas toujours réjouissantes)
, curieusement effectivement, je fus surpris que mes quelques amis belges l’ignoraient. Mais
encore, sans avoir trop cherché je l’avoue, cette info ne sembla pas être un point d’orgue
par les médias en Belgique qui pourtant
sont toujours à l’affût d’histoires drôles.
Rien d’étonnant oserais-je dire ? …Mais non, mais oui ! … je le dis…le fond de ma pensée, question d’être bien avec mon « Je »
profond…sans prétendre que ce qui me
saute aux yeux reflète la Vérité Vrai, à
vous d’en décider aux trois possibilités :
1° Indifférence ; 2° C’est possible ;
3° Sacrebleu, c’est évident … que
dans le pays d’un ancien premier ministre qui fêta son deuxième milliards grâce
au commerce de la viande, surtout celle
qu’il importait d’Argentine au milieu des années quatre-vingts du siècle
dernier, ce cartel des abattoirs a des
pouvoirs politico-médiatiques.
Voilà, c’est dit.
Georges Salles
Ex-restaurateur bruxellois de la
petite rue des Bouchers qui souhaite qu’elle devienne la rue Végane ; un phare pour la gastronomie dans la capitale
de l’Europe.
Ce 2 février 2018
Hier, par Arte, aux 28 minutes animés par Élisabeth Quin et ses chroniqueurs , concernant la visite de frère président Emmanuel Macron en Tunisie, le débat avec le Professeur Philippe Chalmin, économiste, m'a directement fait penser à une idée folle qui depuis des années me tient à cœur quand j'appris que l’Hexagone est le premier partenaire commercial du pays d'Hannibal et ses éléphants. Et savoir que les Tunisiens n’attendent pas
spécialement des aides financières, mais des investisseurs qui pourraient
donner de l’occupation aux jeunes générations. Il serait bien d'aller frapper à la porte de chez Apple qui vient de réaliser vingt milliards de dollars de bénéfice en un trimestre pour leur proposer de financer l'édification de pyramides qui serviraient à stocker tous les déchets radioactifs produits par les nombreuses centrales nucléaires françaises qui doivent être bien inquiètes de voir la Seine qui déborde. L’eau et le nucléaire, pas très bon cette association. Alors qu’il y a des pays où il ne pleut
pas.
EURÊKA pour de nouvelles pyramides dans le Sahara tunisien !
Chers Internautes , faites passer au plus grand nombre qu'il y ait autant de visites que pour un petit chat perdu sur une tour ... et que nos géniaux milliardaires se penchent sur la question.
Les Pyramides
Les pyramides, bibles de pierre.
Homme, homme tu cours
bien vite pour lancer tes satellites
Aucun progrès ne peut se faire si le passé t’indiffère
Regarde un peu ces pyramides
qui furent bâties bien avant Rome
N’est-il pas là ce précieux guide : le Grand
‘œuvre qu’on cherche en somme
Parmi les sept merveilles du monde que les poètes
glorifièrent
Victor Hugo des plus lucides
Décrit la Grande Pyramide
la surnomma Bible de pierres
Observez bien les pyramides des
blocs de pierre tellement parfaits
Grâce à l’outil qui les taillait Certaines rumeurs parlent de laser
Le message me semble clair Permettez-moi cette hypothèse
De la chanter me met à l’aise
Qui dit laser dit nucléaire pour éclairer ce grand mystère
Comment pourquoi ces pyramides ?
Des pyramides…suis-je stupide
Mais je m’inquiète pour les techniques
Qui gèrent les déchets atomiques
Ça ressemble plus à du suicide
Chers marchands de nucléaires pourquoi ne pas faire des pyramides
Pour y stocker toutes ces matières dans les endroits les plus
arides
Loin des rivières sources de vie
De toutes les mers qui en ont marre des marées noires
Des pyramides
Allons bâtirent des pyramides
Avec tous ceux qui cherchent à faire
Avant que tout ne soit plus que désert
Sauvons la Terre avec l’aide des pyramides
Rien que de penser aux pyramides
On oublierait de faire la guerre
Les nations même les plus rudes
Devront s’unir du Nord au Sud
Les bâtisseurs d’empires le défi est de taille
Le germe de vos idées naîtrait des entrailles
De celles que le poète perçut comme une bible
Une bible de pierre pour retrouver la Foi
De plusieurs millénaires… sonne bien fort le glas
De toutes ces guerres pour qu’on puisse enfin vivre en paix.
Pour l'audio-visuel , merci de visiter mon autre blog:
« mesparaboles.blogspot.be »
Jeudi 1 février
2018-02-01
Une certaine
lassitude, des doutes, un sentiment de vacuité, d’inutilité
en ce matin un peu tristounet, un ciel couvert. Enfin, c’est
l’hiver !
Comment à cette période morose arriverai-je à réunir des
restaurateurs de tous niveaux de formation, d’instruction,
d’origines différentes, de cultures aux antipodes, des qui ont
réussi - parfois avec le titre de Maître-queue avec d’autres qui le
tirent par la queue (le Diable) -, ….qui, à mon humble avis, présentent
dans leur grande majorité, ce caractère individualiste ? Bien sûr, c’est propre aux indépendants qui s'y confortent mais n'a pas que des
avantages ; depuis la chasse aux mammouths les hommes ont compris qu’il
est parfois indispensable de s’unir pour ne pas mourir de faim. L’esprit de
groupe, c’est bien pour faire la fête rétorqueront certains, et
tant mieux, c’est déjà ça ! Hélas !, il n’y a pas que la fête et, évidemment c’est moins drôle quand
apparaissent les problèmes au resto d’en face, de l’autre rue, de
l’autre quartier ; même si nous
allons voir l’agonisant, c’est juste par curiosité, non par
altruisme… on préfère ne pas s’en mêler ; et un concurrent qui vient
de faire faillite, profite aux autres : des clients en plus !
Reconnaître que dans notre profession, le sens du
partage, laisse souvent à désirer, je le sais, ce fut mon cas lors de la
descente un mardi 19 avril 1984 du Parquet de Bruxelles avec son Juge
d’Instruction, Procureur du Roi et cent-vingt gendarmes qui débarquèrent dans
l’Îlot Sacré. Mon bureau (à l’étage
au-dessus du Marenostrum 18-20 Petite rue des Bouchers) fut réquisitionné pour
servir de Q G. Je tiens à préciser que dans cette armée envahissante, les
généraux et officiers, tout en me privant de trois jours de liberté
de 8H à 24 H, sont néanmoins restés très courtois, et je rentrais
au domicile après minuit. D’ailleurs, dès mes
aveux signés, je fus libre aussitôt. Voir le Vif/ L’Expresse du 17
mai 1984, où l’événement s’affiche en couverture, en première
page, avec ce titre « Descente du Fisc avec cent-vingt gendarmes dans les
restaurants de l’Îlot Sacré - Le Bouc-émissaire ».
C’était de votre scribe qu’il s’agissait, qui aurait craqué
paraît-il. N’importe quoi !
En quoi avais-je craqué ? Que les ordinateurs que nous utilisions venaient de livrer leur secret, les vraies recettes ! Sylvie mon aide-comptable interrogée dans un des autres locaux de la PJ avait donné dans son affolement le bon code d'accès et que les caisses électroniques crachèrent aveuglément, impitoyablement toutes les additions de la semaine écoulée. La semaine, car elle rentrait juste de congé. Sa mission consistait à régulariser chaque lendemain, justement les souches TVA qui manquaient pour donner plus de vraisemblance. Très peu de clients exigeaient la note officielle. En fin de journée, la proportion entre le total des additions des carnets TVA et la totalité des notes délivrées aux clients était de l’ordre d’un tiers environ ; et qu’elle devait redresser la barre à concurrence de quatre-vingt cinq à quatre-vingt dix pour cent. Oui, j’avais mis en place un système où il y avait entre dix et quinze pour cent de « noir », comme on dit, qui permettait de mieux rémunérer les travailleurs et moi-même. Les salariés (tous déclarés) recevaient en net ce que je déclarais en brut. Il est facile de comprendre la bonne ambiance qui régnait dans le décor chaleureux de mes restaurants. Personnel souriant pour servir des clients satisfaits, dépaysés de leur quotidien pas toujours rose, fidèles aussi par des prix "revenez-y". Les clés du succès se résumaient finalement à peu de choses et mes entreprises prenaient de l’extension. Mais les inspecteurs de la TVA et du Fisc ne le voyaient pas de cette œil et ont automatiquement estimé qu'il fallait tripler les chiffres d'affaire sur les cinq dernières années, ce qui a donné des accroissements de centaines de millions sur chacune de mes sociétés.
J.L. Demeulenaer me
fit l’honneur d’un article de deux pages, sensibilisé
sans doute par un texte, que je venais d’écrire suite à cette intrusion
spectaculaire. Oui, le journaliste avait lu ma lettre, écrite
après ma libération des trois jours à la disposition de l'enquête judiciaire, adressée aux
restaurateurs les avertissant que nous faisions un métier de bandits –
vu les cent-vingt gendarmes -. Je pourrais vous décrire sur des dizaines de pages, encore maintenant
trente ans plus tard, l'état de mes nerfs, mes neurones en ébullitions, comme la proie
ayant les sens plus aiguisés en alerte
pour échapper au prédateur mais qui finalement est complètement paralysée à l'issue finale et qui s'abandonne et qui s'offre aux crocs comme une communion, un acte d'amour de la nature! Au fond, vous ne me croirez peut-être pas, mais vis-à-vis de l'État j'éprouvais une certaine compassion, voire de la pitié pour cette opération "coup de poing" décidée en haut lieu. J'éprouvais même de la sympathie pour les Pouvoirs Spéciaux du
Gouvernement Martens V et VI, de la poussée flamingante venant de Gand pour
envahir Bruxelles et du milliard sept cent millions de Fb.
de redressement …qui
fut une des trois raisons de changer d’orientation professionnelle, déjà
énoncée dans ma missive du 27 janvier dernier. Oui
il y eut un échange, une communion entre
ce juge Benoît de Jemeppe qui, pendant ma garde à vue m’autorisa à garder mon
livre de chevet « Les Pensées de
Pascal », que, après mes aveux signés en sanglot il me permit
de rester seul quelques minutes avec Hélène mon épouse, pour la serrer dans mes bras et lui
souffler d’accepter l’évidence qu’il était inutile d’encore nier, avant qu’elle
ne soit également interrogée (elle n’avait pas eu à subir la contrainte d’une garde-à-vue) ; qu’à
ma question au Commandant Defauw, croyant que j’allais être incarcéré sur le
champ après mes aveux, il me rappela bienveillant que
nous étions en Démocratie et que ce sera au Tribunal de le décider. - Pour information, curieusement,
il n’y a jamais eu de convocation
à la Cour de Justice- . Le hasard, j'avais reconnu officier de l’Ordre, qui
avait dirigé la brigade venue à notre domicile,
dans notre villa à Rhode-Saint-Genèse, le soir du lundi 12 juillet 1982, suite à un braquage par trois individus armés
d’où, d’après l’un de ses inspecteurs, nous étions, mon épouse et moi des rescapés vivants. En effet,
j’avais percuté au menton l’un
d’eux pour saisir son pistolet et
j’aurais peut-être réussi si l’un des deux autres n’était pas descendu de
l’étage à ce moment là tenant ma femme par les cheveux, le canon d’un fusil dans ses reins – le troisième dans mon dos
essayait de m’immobiliser bloquant mon bras gauche -. Celui que j’avais frappé, se
frottant la joue, les yeux
méchants, je le vois encore le doigt sur
la gâchette prêt à me tirer une balle dans la tête et je lui crie : « - Mais
qu’est-ce que t’aurais fait à ma place ? ….Et miracle, il se mit
à réfléchir …et aujourd’hui, je suis
encore en vie pour le raconter. Là
aussi il y eut un transfert, des ondes
de bienveillances vibratoires, comme je
l’ai ressenti dans les bureaux de la PJ au Quatre-bras, près du Palais de Justice.
Des hommes quoi…tous des frères, mais où chacun a son rôle à jouer!
Une décennie
s’écoulera quand à l’occasion du lancement d’un nouvel album
« Amour Vache » au profit d’Animaux en Péril,
dénonçant l’abattage des Vaches folles, j’avais lancé comme ça
sans trop réfléchir « - Le Fisc m’a fait chanter ! »,
suite à une interview de Jean-Philippe de Vogelaere de la DH. Ce n'était pas un reproche, mais plutôt de la reconnaissance que j'éprouvais en le disant.
En quoi avais-je craqué ? Que les ordinateurs que nous utilisions venaient de livrer leur secret, les vraies recettes ! Sylvie mon aide-comptable interrogée dans un des autres locaux de la PJ avait donné dans son affolement le bon code d'accès et que les caisses électroniques crachèrent aveuglément, impitoyablement toutes les additions de la semaine écoulée. La semaine, car elle rentrait juste de congé. Sa mission consistait à régulariser chaque lendemain, justement les souches TVA qui manquaient pour donner plus de vraisemblance. Très peu de clients exigeaient la note officielle. En fin de journée, la proportion entre le total des additions des carnets TVA et la totalité des notes délivrées aux clients était de l’ordre d’un tiers environ ; et qu’elle devait redresser la barre à concurrence de quatre-vingt cinq à quatre-vingt dix pour cent. Oui, j’avais mis en place un système où il y avait entre dix et quinze pour cent de « noir », comme on dit, qui permettait de mieux rémunérer les travailleurs et moi-même. Les salariés (tous déclarés) recevaient en net ce que je déclarais en brut. Il est facile de comprendre la bonne ambiance qui régnait dans le décor chaleureux de mes restaurants. Personnel souriant pour servir des clients satisfaits, dépaysés de leur quotidien pas toujours rose, fidèles aussi par des prix "revenez-y". Les clés du succès se résumaient finalement à peu de choses et mes entreprises prenaient de l’extension. Mais les inspecteurs de la TVA et du Fisc ne le voyaient pas de cette œil et ont automatiquement estimé qu'il fallait tripler les chiffres d'affaire sur les cinq dernières années, ce qui a donné des accroissements de centaines de millions sur chacune de mes sociétés.
Des hommes quoi…tous des frères, mais où chacun a son rôle à jouer!
Pour la petite parenthèse, cet avis très personnel sur la question :
Folles ? Ou
peut-être pas ?; mais, dans le doute, surtout ne pas
s’abstenir !!! Rappelons-nous ce vent de panique, véritable génocide
bovin. Il est possible de l’écouter en visitant mon blog : //mes
paraboles.blogspot.be « Les Vaches vous pardonnent »
(24 décembre 2017).
Oui, quelques
jours après cette date du 19 avril 1984, qui me fit surtout comprendre que
j’exerçais un métier de hors-la-loi, j’avais invité à nous réunir dans l'ex-Q G réquisitionné, (mon bureau au-dessus du Marenostrum qui fut le siège de l'opération des cent-vingt gendarmes), les restaurateurs de l’Îlot Sacré pour
les convaincre qu’ensemble nous pourrions avoir plus de poids pour faire
part de nos soucis d’exploitations. Je
nourrissais l’espoir qu’un groupe serait
plus efficace pour titiller les oreilles des Seigneurs du Château Val Duchesse.
Grâce à Édouard Nihoul, Conseiller communal à Bruxelles (le
patron de la célèbre pâtisserie du même nom de l’avenue Louise), nous
obtiendrons un rendez-vous au cabinet du Ministre Président de
Région Bruxelles-capitale, Mr Atri. J’avoue avoir eu une certaine irritation face aux quelques restaurateurs qui s'étaient déplacés jusqu'à moi.
Dans leurs yeux amorphes s'affichait surtout un air narquois de concurrents plutôt
que celui d'un regard compatissant et confraternel. Rien que de la curiosité! C’est vrai, ça n’arrive qu’aux autres ! - Mes mots
furent assez cinglants :
«
- Que celui qui n’a jamais fraudé me jette la première feuille
d’impôt à la figure ! ».
Nous avions obtenu l’occasion
d’avoir audience auprès du Ministre-Président. Le lendemain où,
normalement, nous aurions dû être une bonne vingtaine, je me suis
retrouvé seul face au Chef du Cabinet ministériel, Maître Van Weringhem.
Finalement cette réunion eut lieu dans l’intimité propice aux confidences entre
deux hommes, l’un magistrat, l’autre commerçant. Pour
clôturer, le Maître expert de nos lois démocratiques me demanda :
« -Mais
qu’est-ce qu’on peut faire ? »,
Je n’ai toujours
pas répondu …
Il serait peut-être
temps, maintenant… tous ensembles.
La Brasserie Georges qui vient de faire faillite, j’ai du mal à le digérer !
Responsable de
cette rédaction : Georges Salles
Froès
Tel port be. 0477
840 443
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Rochefort, lundi 29 janvier 2018
Chers ex confrères
restaurateurs,
Bonjour,
D’abord, je tiens à préciser que cette photo a plus de
vingt ans, quand je fis mes adieux à la
boutique. Oui, certains se rappelleront du patron de la
Bergerie, du Marenostrum, de la Petite
Provence et de la Chèvre Folle qui employait une bonne centaine de salariés… et
que le Comité de l’ASBL de l’Îlot Sacré (association des commerçants) le
gratifia du titre de Citoyen d’Honneur en 1980 sous la présidence à l’époque de
notre regretté « Paul Buun »,
patron du Windsor rue de la Fourche.
Trois raisons de ce départ :
le Fisc et la TVA, (à leur
demande: descente le mardi 19 avril 1984 dans l’Îlot Sacré du Parquet avec 120
gendarmes, chez Léon, les Armes de Bruxelles, le Scheltema et chez
moi (les restaurant cités plus haut),
mais aussi à la Maison du Cygne d’Aldo Vastapane à la Grand place. En ce qui concerna mes sociétés : un
milliard sept cent millions de Fb de redressement, reflet de l’absurdité
d’inspecteurs débridés qui avaient besoin de boucs-émissaires, grâce au
Pouvoirs Spéciaux, pourrait-on
croire ? Mais non, j’ai la faiblesse de croire à une stratégie
boursière (PIB) du Gouvernement à l’époque de Martens); deuxième
raison : la santé de l’épouse et enfin,
ma vocation tardive d’auteur/compositeur guitariste, - surtout lorsque Stéphanie de Monaco présenta
sa nouvelle chanson « Les Fleurs du Mal » - PM. Charles
Baudelaire, l’auteur de ces versets, avait vécu dans ce quartier dans l’Impasse aux
Peaux qui donne dans la rue Marché aux
Herbes - , la deuxième fille de Grâce Kelly se fit filmer en chantant
cette nouvelle chanson devant
la façade du Marenostrum, trois minutes avant l’Eurovision à Bruxelles, gagnée l’année précédente par Sandra Kim en
1986, pour « J’aime la
Vie ! » et que cette
pensée jaillit dans ma tête : « Si les princesses viennent chanter dans ma
rue, devant ma porte, qu’est-ce que j’attends pour présenter mes
chansons enfouies et ma guitare oubliée depuis plus de quinze ans ! C’est
vrai que je venais de me rendre compte que cette envie d’écrire et chanter à 20
ans, en grattant la guitare sur la Côte d’Azur et faisant la manche pour
prolonger mes vacances d’étudiant, m’avait repris quelques mois auparavant, quand je
composai « ALLEÏ ALLEÏ BRUSSEL » pour mes convives du restaurant du
cœur situé dans la galerie entre le 16 Petite rue des Bouchers et le 17
rue de la Fourche en 1987 (devenu
l’hôtel Arlequin)-, trois raisons qui
peuvent se résumer en une seule : le destin était venu frapper
à ma porte. Une douce folie m’avait
contaminé et me lançai dans des raisonnements assez abracadabrants aux yeux de mes
proches. D’abord l’annonce des médecins que
ma femme aurait deux à trois ans d’espérance de vie… à moins d’éliminer la ou
les causes… et delà ma conclusion que le grand responsable était notre façon de
nous alimenter, dont mes restaurants en étaient un des vecteurs… qu’il me
fallait orienter ces exploitations autrement… que mes partenaires ne
souhaitaient évidemment pas ! – et
que le toubib était tombé amoureux de la mère de mes enfants, j’estimais qu’elle aurait ainsi plus de
chance ( elle nous a quitté, mais trente
ans plus tard) ; la descente de ces
gendarmes qui me privèrent de ma liberté
trois jours, comme si j’étais un
dealer et non un simple commerçant ;
et cette brusque illumination de
chanter mes propres mélodies…Effectivement, je quitterai ce quartier, la
guitare en bandoulière pour un mini tour
du monde sur mon cotre « Le Spirit of
Sindbad », (Sans ma femme qui
reprit la gestion de mes entreprises, aidée par ce bon docteur qui lui
restera fidèle jusqu’à sa mort) . Mais
un bémol pour leur façon de diriger ces restaurants. Ni ma femme,
ni ce docteur n’avaient vraiment la fibre du
restaurateur. Ces restos ont
complètement périclités et furent finalement cédés. Ces nouveaux propriétaires ne me connaissent
même pas. J’aurais peut-être pu leur
donner quelques idées pour cette rue que j’ai la prétention de bien connaître
de l’avoir, depuis mes seize ans, observée.
Hélas !, mon bateau fut
détruit par un cargo la nuit en face du Surinam qui mettra fin à mes périples
d’aventurier curieux de parcourir la planète et me voilà de retour et constate
la tristesse de la Petite rue des Bouchers,
cette rue qui m’avait tant donné.
Je voudrais vous faire part d’un projet
collectif pour que ce quartier redevienne le phare de la gastronomie au cœur de
Bruxelles dans l’intérêt général, mais aussi pour chacun de nous tous
individuellement. Une sorte d’OPA.
Contactez-moi
pour en discuter entre-nous….qui sait ?
Georges Salles Froès
63, rue de l’Antenne 5580
Rochefort en Belgique
Port. 0477 840 443 ou fixe 084 37 96 16
Ma vie d’artiste : mesparaboles.blogspot.be
Et, mon nouveau blog pour ce qui précède « Restaurateurs »
Politico-Nox
Oh ! Combien de thèses, combien d’hypothèses
Qui sont parties joyeuses pour qu’on
soit plus à l’aise,
Dans ce morne inconscient, se sont
endormies !
Combien sont disparues, dans une
triste cellule,
Suite à des débats houleux, mais
entourés de bulles,
Sous d’aveugles convictions à jamais
enfouies !
Combien de lettres mortes avec tant
de messages,
L’ouragan des avis a chassé toutes
les pages
Et d’un souffle il a tout chamboulé
dans le lot !
Nul ne sera assez fin pour comprendre
liberté.
Chaque achat, sans merci, obligera à
travailler,
L’un pour le crédit, l’autre pour les
impôts !...
…Où sont-ils les malins sombrés la
nuit dans les bars ?
Suppôts de Satan qui soufflez les
bougies de l’espoir,
Dans les bistrots redoutés des maires
en courroux,
Vous leur envoyez des policiers
armés,
Et c’est ce qui nous fait ces lois désespérées
Qui obligent le peuple à souffrir à
genoux.