jeudi 8 février 2018

Politico Nox






Curieusement,  Hermien,  la vache limousine qui réussit à s’échapper des  abattoirs  et se cachait (et peut-être encore,  c’est le cas au moment où j’écris !),   dans une  forêt à l’Est des Pays-Bas,  tout en venant la nuit se nourrir dans les étables avoisinantes sans jamais se faire prendre,    -  information de  l’émission 28’ sur Arte, animée par Élisabeth Quin et ses chroniqueurs qui l’annoncèrent en début février dernier, plus,  sur le ton de la rigolade (avec raison d’ailleurs pour nous sortir de la morosité des nouvelles pas toujours réjouissantes) ,  curieusement effectivement,  je fus surpris que mes quelques amis belges l’ignoraient.    Mais encore,   sans avoir trop cherché je l’avoue,  cette info ne sembla pas être un   point d’orgue  par les médias en Belgique qui pourtant sont toujours à l’affût d’histoires drôles.   Rien d’étonnant oserais-je dire ?  …Mais non, mais  oui ! …  je le dis…le fond de ma pensée,  question d’être bien avec mon « Je » profond…sans prétendre  que ce qui me saute aux yeux reflète la Vérité Vrai,  à vous  d’en décider aux trois possibilités :  1° Indifférence ; 2° C’est possible ; 3° Sacrebleu,  c’est évident … que dans le pays d’un ancien premier ministre qui fêta son deuxième milliards grâce au commerce de la viande,  surtout celle qu’il importait d’Argentine au milieu des années quatre-vingts du siècle dernier,  ce cartel des abattoirs a des pouvoirs politico-médiatiques.   Voilà,  c’est dit. 

Georges Salles    

Ex-restaurateur bruxellois  de la petite rue des Bouchers qui souhaite qu’elle devienne  la rue Végane ;  un phare pour la gastronomie dans la capitale de l’Europe


  
Ce 2 février 2018

Hier,  par Arte,  aux 28 minutes animés par Élisabeth Quin et ses chroniqueurs , concernant la visite de  frère président  Emmanuel Macron en  Tunisie,    le débat avec  le Professeur Philippe Chalmin,  économiste, m'a directement fait penser à une idée folle qui depuis des années me tient à cœur quand j'appris que l’Hexagone est le  premier  partenaire commercial du pays d'Hannibal et ses éléphants.  Et savoir   que les Tunisiens  n’attendent  pas spécialement des aides financières, mais des investisseurs qui pourraient donner de l’occupation aux jeunes générations.  Il serait bien d'aller frapper à la porte de chez Apple   qui vient de réaliser   vingt milliards de dollars de bénéfice   en un trimestre pour leur proposer de financer l'édification de  pyramides qui serviraient à stocker tous les déchets radioactifs produits  par les nombreuses centrales nucléaires françaises qui doivent être bien inquiètes de voir la Seine qui déborde.      L’eau et le nucléaire,  pas très bon cette association.  Alors qu’il y a des pays où il ne pleut pas.  

  EURÊKA pour de nouvelles pyramides dans le Sahara tunisien !  
Chers Internautes ,  faites passer au plus grand nombre qu'il y ait autant de visites que pour un petit chat perdu sur une tour ... et  que nos géniaux milliardaires se penchent sur la question. 

Les Pyramides


  Les pyramides,  bibles de pierre.



Homme,  homme tu cours bien vite  pour lancer tes satellites

Aucun progrès ne peut se faire  si le passé t’indiffère

Regarde un peu ces pyramides  qui furent bâties bien avant Rome

N’est-il pas là ce précieux guide : le Grand ‘œuvre  qu’on cherche en somme

Parmi les sept merveilles du monde que les poètes glorifièrent

Victor Hugo des plus lucides


Décrit la Grande Pyramide  la surnomma Bible de pierres
Observez bien les pyramides  des  blocs de pierre tellement parfaits
Grâce à l’outil qui les taillait  Certaines rumeurs  parlent de laser
Le message me semble clair  Permettez-moi cette hypothèse

De la chanter me met à l’aise
Qui dit laser dit nucléaire pour éclairer ce grand mystère
Comment pourquoi ces pyramides ?

Des pyramides…suis-je stupide
Mais je m’inquiète pour les techniques
Qui gèrent les déchets atomiques
Ça ressemble plus à du suicide

Chers marchands de nucléaires  pourquoi ne pas faire des pyramides
Pour y stocker toutes ces matières dans les endroits les plus arides
Loin des rivières sources de vie
De toutes les mers qui en ont marre des marées noires

Des pyramides
Allons bâtirent des pyramides
Avec tous ceux qui cherchent à faire
Avant que tout ne soit plus que désert
Sauvons la Terre avec l’aide des pyramides

Rien que de penser aux pyramides
On oublierait de faire la guerre
Les nations même les plus rudes
Devront s’unir du Nord au Sud

Les bâtisseurs d’empires le défi est de taille
Le germe de vos idées naîtrait des entrailles
De celles que le poète perçut comme une bible
Une bible de pierre pour retrouver la Foi
De plusieurs millénaires… sonne bien fort le glas
De toutes ces guerres pour qu’on puisse enfin vivre en paix.

Pour l'audio-visuel ,  merci de visiter  mon autre blog:

 « mesparaboles.blogspot.be » 



Jeudi 1 février 2018-02-01

Une certaine lassitude,  des doutes,  un sentiment de vacuité,  d’inutilité en ce matin un peu tristounet,  un ciel couvert.  Enfin,  c’est l’hiver !
   Comment à cette période morose arriverai-je à réunir des restaurateurs de tous niveaux de formation,  d’instruction,  d’origines différentes,  de cultures aux antipodes,  des qui ont réussi  - parfois avec le titre de Maître-queue  avec d’autres qui le tirent par la queue (le Diable) -, ….qui,  à mon humble avis présentent dans leur grande  majorité, ce caractère  individualiste ?    Bien sûr,  c’est  propre aux  indépendants qui s'y confortent  mais n'a pas que des avantages ; depuis la chasse aux mammouths les hommes ont compris qu’il est parfois indispensable de s’unir pour ne pas mourir de faim. L’esprit de groupe,  c’est bien pour faire la fête rétorqueront certains,   et tant mieux,  c’est déjà ça ! Hélas !,  il n’y a pas que la fête et,  évidemment c’est moins drôle quand apparaissent les problèmes au resto d’en face,  de l’autre rue,  de l’autre quartier ; même  si nous allons voir l’agonisant,  c’est juste par curiosité,  non par altruisme… on préfère ne pas s’en mêler ; et un concurrent qui vient de faire faillite,  profite aux autres : des clients en plus !   Reconnaître que dans notre profession,  le sens du partage,  laisse souvent à désirer,  je le sais,  ce fut mon cas lors de la descente un mardi 19 avril 1984 du Parquet de Bruxelles avec son Juge d’Instruction,  Procureur du Roi et cent-vingt gendarmes qui débarquèrent dans l’Îlot Sacré.  Mon bureau (à l’étage au-dessus du Marenostrum 18-20  Petite rue des Bouchers)  fut réquisitionné  pour servir de Q G.  Je tiens à préciser que dans cette armée envahissante, les généraux et officiers,  tout en me privant de trois jours de liberté de 8H à 24 H, sont néanmoins restés très courtois,  et je rentrais au domicile après minuit.     D’ailleurs,  dès mes aveux signés, je fus libre aussitôt.   Voir le Vif/ L’Expresse du 17 mai 1984,  où l’événement s’affiche en couverture,  en première page,  avec ce titre « Descente du Fisc avec cent-vingt gendarmes dans les restaurants de l’Îlot Sacré - Le Bouc-émissaire ».  C’était de votre scribe qu’il s’agissait,  qui aurait  craqué paraît-il.  N’importe quoi ! 

En quoi avais-je  craqué ?  Que les ordinateurs que nous utilisions venaient de livrer leur secret,  les vraies recettes !   Sylvie mon aide-comptable interrogée dans un des autres locaux de la PJ avait donné dans son affolement le bon code d'accès et que les caisses électroniques crachèrent aveuglément,  impitoyablement toutes les additions de la semaine écoulée.  La semaine,  car elle rentrait juste de congé.  Sa mission consistait à régulariser chaque lendemain,  justement les souches TVA qui manquaient pour donner plus de vraisemblance.  Très peu de clients exigeaient la note officielle.  En fin de journée,  la proportion entre le total des additions des carnets TVA  et la totalité des notes délivrées aux clients était de l’ordre d’un tiers environ ;  et qu’elle devait redresser la barre à concurrence de quatre-vingt cinq à quatre-vingt dix pour cent.   Oui, j’avais mis en place un système où il y avait entre dix et quinze pour cent de « noir »,  comme on dit,  qui permettait de mieux rémunérer les travailleurs et moi-même.  Les salariés (tous déclarés) recevaient en net ce que je déclarais en brut.  Il est facile de comprendre la bonne ambiance qui régnait dans le décor chaleureux de mes restaurants.  Personnel souriant pour servir des clients satisfaits, dépaysés de leur quotidien pas toujours rose,  fidèles aussi   par des prix "revenez-y".  Les clés du succès se résumaient finalement à peu de choses et mes entreprises prenaient de l’extension.  Mais les inspecteurs de la TVA et du Fisc ne le voyaient pas de cette œil et ont automatiquement estimé qu'il fallait tripler les chiffres d'affaire sur les cinq dernières années,   ce qui a donné des accroissements de centaines de millions sur chacune de mes sociétés. 


 J.L.  Demeulenaer  me fit l’honneur d’un article de deux  pages,    sensibilisé sans doute par un texte,  que je venais d’écrire suite à cette intrusion spectaculaire.   Oui,  le journaliste avait lu ma lettre, écrite après ma libération des  trois jours à la disposition de l'enquête judiciaire,   adressée aux restaurateurs les avertissant que nous faisions un métier de bandits  – vu les cent-vingt gendarmes -.   Je pourrais vous décrire  sur des dizaines de pages, encore maintenant trente ans plus tard, l'état de mes nerfs, mes neurones en ébullitions,  comme la proie ayant les sens plus aiguisés en alerte  pour échapper au prédateur mais qui finalement est complètement paralysée à l'issue finale et qui s'abandonne et qui s'offre  aux crocs    comme une communion,  un acte d'amour de la nature!   Au fond,  vous ne me croirez peut-être pas,  mais vis-à-vis de l'État j'éprouvais une certaine compassion,  voire de la pitié pour cette opération "coup de poing" décidée en haut lieu. J'éprouvais même de la sympathie pour les Pouvoirs Spéciaux du Gouvernement Martens V et VI, de la poussée flamingante venant de Gand pour envahir Bruxelles et du milliard sept cent millions de Fb.  de redressement …qui fut une des trois raisons de changer d’orientation professionnelle,  déjà énoncée dans ma missive du 27 janvier dernier. Oui il y eut un échange,  une communion entre ce juge Benoît de Jemeppe qui, pendant ma garde à vue m’autorisa à garder mon livre de chevet « Les Pensées de Pascal »,  que,  après mes aveux signés en sanglot il me permit de rester seul quelques minutes avec Hélène mon épouse,    pour la serrer dans mes bras et lui souffler d’accepter l’évidence qu’il était inutile d’encore nier, avant qu’elle ne soit également interrogée (elle n’avait pas eu  à subir la contrainte d’une garde-à-vue)  ;  qu’à ma question au Commandant Defauw, croyant que j’allais être incarcéré sur le champ après mes aveux,  il me rappela bienveillant que nous étions en Démocratie et que ce sera au Tribunal de le décider.  - Pour information,  curieusement,  il n’y a jamais eu de convocation  à la Cour de Justice- .   Le hasard,  j'avais reconnu officier de l’Ordre,  qui avait dirigé la brigade venue à notre domicile,  dans notre villa à Rhode-Saint-Genèse,  le soir du lundi 12 juillet 1982,  suite à un braquage par trois individus armés d’où, d’après l’un de ses inspecteurs, nous étions,  mon épouse et moi des rescapés vivants.  En effet,  j’avais percuté au menton  l’un d’eux pour saisir son pistolet  et j’aurais peut-être réussi si l’un des deux autres n’était pas descendu de l’étage à ce moment là tenant ma femme par les cheveux,  le canon d’un fusil  dans ses reins – le troisième dans mon dos essayait de m’immobiliser bloquant mon bras gauche -.  Celui que j’avais frappé,   se frottant la joue,  les yeux méchants,  je le vois encore le doigt sur la gâchette prêt à me tirer une balle dans la tête  et je lui crie : « -  Mais qu’est-ce que t’aurais fait à ma place ? ….Et miracle, il se mit à réfléchir …et aujourd’huije suis encore en vie pour le raconter.   Là aussi il y eut un transfert,  des ondes de bienveillances vibratoires,  comme je l’ai ressenti dans les bureaux de la PJ au Quatre-bras,  près du Palais de Justice. 

  Des hommes quoi…tous des frères,  mais où chacun a son rôle à jouer!

   Une décennie s’écoulera quand à  l’occasion du lancement d’un  nouvel album « Amour Vache » au profit d’Animaux en Péril,  dénonçant l’abattage des Vaches folles,  j’avais lancé comme ça sans trop réfléchir « - Le Fisc m’a fait chanter ! »,  suite à une interview de  Jean-Philippe de Vogelaere de la DH. Ce n'était pas un reproche,  mais plutôt de la reconnaissance que j'éprouvais en le disant.   
Pour la petite parenthèse, cet avis très personnel sur la question :
Folles ? Ou peut-être pas ?;  mais,  dans le doute,  surtout ne pas s’abstenir !!!  Rappelons-nous ce vent de panique, véritable génocide bovin.  Il est possible de l’écouter en visitant mon blog : //mes paraboles.blogspot.be  « Les Vaches vous pardonnent » (24 décembre 2017).   

Oui,  quelques jours après cette date du 19 avril 1984, qui me fit surtout comprendre que j’exerçais un métier de hors-la-loi,  j’avais invité à nous réunir  dans l'ex-Q G réquisitionné, (mon bureau au-dessus du Marenostrum qui fut le siège de l'opération des cent-vingt gendarmes),     les restaurateurs de l’Îlot Sacré pour les convaincre  qu’ensemble nous pourrions avoir plus de poids pour faire part de nos soucis d’exploitations.  Je nourrissais l’espoir qu’un groupe   serait plus efficace pour titiller les oreilles des Seigneurs du Château Val Duchesse.   Grâce à Édouard Nihoul,  Conseiller communal à Bruxelles (le patron de la célèbre pâtisserie du même nom de l’avenue Louise),  nous obtiendrons un rendez-vous au cabinet du  Ministre Président  de Région Bruxelles-capitale,  Mr Atri.  J’avoue avoir  eu une certaine irritation face aux quelques  restaurateurs qui s'étaient déplacés jusqu'à moi.   Dans leurs yeux amorphes s'affichait surtout  un air narquois de concurrents plutôt que celui d'un regard compatissant et  confraternel. Rien que de la curiosité!        C’est vrai,  ça n’arrive qu’aux autres !  - Mes mots furent assez cinglants :   

 «  -  Que celui qui n’a jamais fraudé me jette la première feuille d’impôt à la figure ! ». 

Nous avions obtenu l’occasion d’avoir audience auprès du Ministre-Président.     Le lendemain où, normalement,  nous aurions dû être une bonne vingtaine,  je me suis retrouvé seul face au Chef du Cabinet ministériel,   Maître Van Weringhem.  Finalement cette réunion eut lieu dans l’intimité propice aux confidences entre deux hommes,  l’un magistrat,  l’autre commerçant.  Pour clôturer,  le Maître expert de nos lois démocratiques me demanda :

«  -Mais qu’est-ce qu’on peut faire ? »,

Je n’ai toujours pas répondu …

Il serait peut-être temps,  maintenant… tous ensembles.  La Brasserie Georges qui vient de faire faillite,  j’ai du mal à le digérer !

Responsable de cette rédaction :  Georges Salles Froès

Tel port be. 0477 840 443

----------------------------------------------------------------------------------------------------

Rochefort,  lundi 29 janvier 2018

Chers ex confrères restaurateurs,

Bonjour,

D’abord,  je tiens à préciser que cette photo a plus de vingt ans,  quand je fis mes adieux à la boutique.  Oui,  certains se rappelleront du patron de la Bergerie,  du Marenostrum, de la Petite Provence et de la Chèvre Folle qui employait une bonne centaine de salariés… et que le Comité de l’ASBL de l’Îlot Sacré (association des commerçants) le gratifia du titre de Citoyen d’Honneur en 1980 sous la présidence à l’époque de notre regretté « Paul Buun »,  patron du Windsor rue de la Fourche.  Trois raisons de ce départ :  le Fisc et la TVA, (à leur demande: descente le mardi 19 avril 1984 dans l’Îlot Sacré du Parquet avec 120 gendarmes,  chez Léon,  les Armes de Bruxelles, le Scheltema et chez moi (les restaurant cités plus haut),  mais aussi à la Maison du Cygne d’Aldo Vastapane à la Grand place.  En ce qui concerna mes sociétés : un milliard sept cent millions de Fb de redressement, reflet de l’absurdité d’inspecteurs débridés qui avaient besoin de boucs-émissaires, grâce au Pouvoirs Spéciaux,   pourrait-on croire ?   Mais non,  j’ai la faiblesse de croire à une stratégie boursière (PIB) du Gouvernement à l’époque de Martens); deuxième raison : la santé de l’épouse et enfin,  ma vocation tardive d’auteur/compositeur guitariste,  -  surtout lorsque Stéphanie de Monaco présenta sa nouvelle chanson « Les Fleurs du Mal » - PM. Charles Baudelaire,  l’auteur de ces versets,  avait vécu dans ce quartier dans l’Impasse aux Peaux qui donne dans  la rue Marché aux Herbes - , la deuxième fille de Grâce Kelly se fit filmer en chantant cette  nouvelle chanson   devant la façade du Marenostrum,   trois minutes avant l’Eurovision à Bruxelles,  gagnée l’année précédente par Sandra Kim en 1986, pour « J’aime  la Vie ! »  et que cette pensée jaillit dans ma tête :  « Si les princesses viennent chanter dans ma rue,  devant ma porte,  qu’est-ce que j’attends pour présenter mes chansons enfouies et ma guitare oubliée depuis plus de quinze ans ! C’est vrai que je venais de me rendre compte que cette envie d’écrire et chanter à 20 ans, en grattant la guitare sur la Côte d’Azur et faisant la manche pour prolonger mes vacances d’étudiant,   m’avait repris  quelques mois auparavant,  quand je composai « ALLEÏ ALLEÏ BRUSSEL » pour mes convives du restaurant du cœur situé dans la galerie entre le 16 Petite rue des Bouchers et le 17 rue de la Fourche  en 1987 (devenu l’hôtel Arlequin)-,  trois raisons qui peuvent se    résumer   en  une seule : le destin était venu frapper à ma porte.  Une douce folie m’avait contaminé et me lançai dans des raisonnements assez abracadabrants aux yeux de mes proches.  D’abord l’annonce des médecins que ma femme aurait deux à trois ans   d’espérance de vie… à moins d’éliminer la ou les causes… et delà ma conclusion que le grand responsable était notre façon de nous alimenter, dont mes restaurants en étaient un des vecteurs… qu’il me fallait orienter ces exploitations autrement… que mes partenaires ne souhaitaient évidemment pas !  – et que le toubib était tombé amoureux de la mère de mes enfants,  j’estimais qu’elle aurait ainsi plus de chance ( elle nous a quitté,  mais trente ans plus tard) ;  la descente de ces gendarmes qui me privèrent de ma liberté  trois jours,  comme si j’étais un dealer et non un simple commerçant ;   et cette brusque illumination de chanter mes propres mélodies…Effectivement, je quitterai ce quartier, la guitare en bandoulière pour  un mini tour du monde sur mon cotre « Le Spirit of Sindbad »,  (Sans ma femme qui reprit la gestion de mes entreprises, aidée par  ce bon docteur qui lui restera fidèle jusqu’à sa mort) .  Mais un bémol pour leur façon de diriger ces restaurants.   Ni ma femme,  ni ce docteur n’avaient vraiment la fibre  du  restaurateur.   Ces restos ont complètement périclités et furent finalement cédés.  Ces nouveaux propriétaires ne me connaissent même pas.  J’aurais peut-être pu leur donner quelques idées pour cette rue que j’ai la prétention de bien connaître de l’avoir, depuis mes seize ans,  observée.  Hélas !,  mon bateau fut détruit par un cargo la nuit en face du Surinam qui mettra fin à mes périples d’aventurier curieux de parcourir la planète et me voilà de retour et constate la tristesse de la Petite rue des Bouchers,  cette rue qui m’avait tant donné.

 Je voudrais vous faire part d’un projet collectif pour que ce quartier redevienne le phare de la gastronomie au cœur de Bruxelles  dans l’intérêt général,  mais aussi pour chacun de nous tous individuellement.   Une sorte d’OPA. 

Contactez-moi pour en discuter entre-nous….qui sait ? 

Georges Salles Froès
63,  rue de l’Antenne 5580 Rochefort en Belgique
Port. 0477 840 443 ou fixe 084 37 96 16

Ma vie d’artiste : mesparaboles.blogspot.be

Et, mon nouveau blog pour ce qui précède « Restaurateurs »

Politico-Nox

Oh !  Combien de thèses, combien d’hypothèses
Qui sont parties joyeuses pour qu’on soit plus à l’aise,
Dans ce morne inconscient, se sont endormies !

Combien sont disparues, dans une triste cellule,
Suite à des débats houleux, mais entourés de bulles,
Sous d’aveugles convictions à jamais enfouies !

Combien de lettres mortes avec tant de messages,
L’ouragan des avis a chassé toutes les pages
Et d’un souffle il a tout chamboulé dans le lot !
Nul ne sera assez fin pour comprendre liberté.
Chaque achat, sans merci, obligera à travailler,
L’un pour le crédit, l’autre pour les impôts !...

…Où sont-ils les malins sombrés la nuit dans les bars ?
Suppôts de Satan qui soufflez les bougies de l’espoir,
Dans les bistrots redoutés des maires en courroux,
Vous leur envoyez des policiers armés,
Et c’est ce  qui nous fait ces lois désespérées

Qui obligent le peuple à souffrir à genoux.